Préparer des obsèques à l’église – La pastorale du deuil

Vous venez de perdre un être cher et vous souhaitez l’accompagner par une célébration religieuse à l’église.

Les indications ci-dessous vous aiderons à vivre ce moment difficile :

 
  • Prenez d’abord contact avec une entreprise de Pompes funèbres de votre choix. Avec vous, elle téléphonera au secrétariat du presbytère pour fixer le lieu, le jour et l’heure de la célébration des funérailles.

  • Ensuite, la paroisse vous contactera pour un rendez-vous de préparation de la célébration
  • La célébration des obsèques à l’église ou dans une chapelle de quartier est l’occasion de se retrouver en famille et entre amis pour confier le défunt au Seigneur ressuscité et partager l’espérance chrétienne devant la mort.
  • Après la célébration, le prêtre déléguera un membre de la communauté paroissiale pour vous accompagner au cimetière et conduire la dernière prière.
  • Quelques jours après, à votre convenance, une messe de huitaine sera célébrée dans l’église de votre choix.
  • Vous serez également conviés à la messe du 2 novembre où toute la communauté chrétienne priera pour les défunts de l’année écoulée.
 

Afin de préparer au mieux les obsèques, vous pouvez trouver ci-dessous les textes bibliques ainsi que les chants en basque et en français pour la célébration :


 

Les chants:

Les textes bibliques:

Vous choisirez trois lectures: une lecture tirée de l’Ancien ou du Nouveau Testament (lu par un proche), un psaume (lu par un proche) et un Évangile (lu par le prêtre).

Premières Lectures
     Ancien Testament
    Nouveau Testament

 

Psaumes

 

 

Évangiles
 
Prières

Ne pleure pas, si tu m’aimes.
Si tu savais le don de Dieu et ce que c’est que le ciel !
Si tu pouvais d’ici entendre le chant des Anges et me voir au milieu d’eux !
Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux les horizons et les champs éternels, les nouveaux sentiers où je marche !
Si, un instant, tu pouvais contempler comme moi la Beauté devant laquelle toutes les beautés pâlissent !
Quoi ? … tu m’as vu… tu m’as aimé dans le pays des ombres et tu ne pourrais ni me revoir ni m’aimer dans le pays des immuables réalités ?
Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens comme elle a brisé ceux qui m’enchaînaient, et quand, un jour que Dieu seul connaît et qu’il a fixé, ton âme viendra dans ce Ciel où l’a précédé la mienne, ce jour-là, tu me reverras, tu retrouveras mon affection purifiée.
A Dieu ne plaise qu’entrant dans une vie plus heureuse, infidèle aux souvenirs et aux vraies joies de mon autre vie, je sois devenu moins aimant !
Tu me reverras donc, transfiguré dans l’extase et le bonheur, non plus attendant la mort, mais avançant, d’instant en instant, avec toi, dans les sentiers nouveaux de la Lumière et de la Vie !
Alors… essuie tes larmes, et ne pleure plus… si tu m’aimes !

d’après Saint Augustin